C'était pas gagné pourtant
Ce film me donnait des sueurs froides : notamment avec ce casting de l'angoisse, Guillaume Canet et Leïla Bekhti, le titre bateau, le côté "film français où l'on va se plaindre" et j'en passe...
Et bien pas du tout, ce film vous prend aux tripes, vous raconte l'histoire du surendettement, de l'obstination, de la paupérisation, de la violence, de l'injustice.
J'y ai retrouvé l'ambiance des films de Ken Loach comme "Sweet Sixteen" ou "Raining Stone" : c'est effroyable, amer, sans échappatoire possible.
Pendant les 7/8e du film on se sent suffoquer, comme les protagonistes de l'histoire, par cette histoire de prêt infernal et de déchéance qui les poursuit. Heureusement, quelques scènes au bord de la mer aèrent un peu le récit et sont les bienvenues.
Un très bon film, à ne pas regarder si vous venez de contracter un prêt immobilier.