Critique de whitelodge.fr

Mon premier rapport avec Jesús Franco, un cinéaste culte du cinéma fantastique bis européen.

Ce film qui s'appel Christina, princesse de l'érotisme / La nuit des étoiles filantes / Une vierge chez les morts-vivants, selon les versions, est parait-il son plus connu mais aussi le plus décrié. Et pour cause, il existe plusieurs versions au montage différent, le producteur ayant rajouté des scènes d'érotisme, fait tourner des scènes supplémentaires par Jean Rollin... Ce qui est sûr, c'est que le titre le moins approprié est sûrement Une vierge chez les morts-vivants, puisque de zombies il n'est point question ici, et qu'il peut au contraire spoiler la révélation finale.

Cela donne un film particulier, balançant entre film d'auteur et nanar fantastico-érotique. Des jeunes femmes, plutôt jolies, se baladent en culotte dans des couloirs désertiques et déballent de manière mécanique des textes métaphysiques : "le temps qui passe est aussi long la nuit que le jour". Vraiment... Celle-là je ne l'aurai pas trouvé tout seul ! L’héroïne ne prend pas peur lorsque les membres de sa famille enchaînent les sous entendus macabres et que les gens extérieurs lui disent tous que le manoir familiale est abandonné depuis des années...

Bref, je vais attendre de voir d'autres films du gus pour me faire mon avis, mais j'ai l'impression que je vais adorer cet homme.