Le film tourne pas mal autour de la supposée virginité de l'écrivain, incarnée par Natalie Wood, et du pouvoir déjà grandissant de la presse people via un groupe de presse retors où travaille un jeune ambitieux incarné par Tony Curtis.
La première partie est assez drôle (surtout quand le personnage de Curtis menace de se suicider, ce qui fout en l'air une soirée pour l'écrivain avec un bel homme), culminant avec la partie où elle le ramène chez lui, tout trempé, où tout tourne autour de l'attirance sexuelle. Bien que je n'aime pas toujours le jeu de Natalie Wood, très inspirée de l'Actor's Studio, ici, elle s'en sort très bien, avec des talents comiques insoupçonnés (elle a une manière de s'affoler, en bougeant les bras très rapidement, qui me fait bien rire, à la manière d'un cartoon ! Et d'une beauté....ohlàlàlà !! D'ailleurs, elle est très bien mise en avant, car elle change pas mal de tenue dans le film, à la manière d'une fashion victim.
Malgré des seconds rôles de qualité (Henry Fonda, Lauren Bacall, Mel Ferrer), la suite du film se déballonne complètement, pour aboutir à une comédie romantique classique basée sur le quiproquo, et une poursuite finale en taxi lourdingue. (malgré une scène drôle à la fin où le flic pète un plomb devant l'aéroport).
Le film n'est certes pas indispensable, mais rien que pour la beauté de Natalie Wood (à couper le souffle) et le sujet audacieux pour l'époque, ça se laisse voir avec grand plaisir.