On ne peut pas passer à côté de Natalie Wood bourrée en tenue légère...!!!
Natalie Wood, Tony Curtis, Henry Fonda, Lauren Bacall... déjà rien qu'un seul de ces noms suffit très largement à justifier la vision d'un film, mais les quatre ensemble alors là interdiction formelle de passer à côté, aucune excuse valable...
Même pas la présence d'un réalisateur inégal capable de faire du très bon comme du très mauvais... Richard Quine est ici dans sa bonne moyenne... L'humour est cahoteux, ne fonctionne pas toujours, la fausse audace niveau dialogues à propos des choses du sexe donne un cachet désuet à l'ensemble, la critique des magazines à scandales manque de subtilité, on peut aussi regretter que le rythme dans la première partie soit coupé par deux chansons interprétées par Fran Jeffries mais au fur et à mesure que le film avance on éprouve un plaisir non dissimulé à le regarder avec une belle cerise sur la gâteau : une longue course-poursuite en voitures totalement et joyeusement délirante avec tous les différents protagonistes et des personnages secondaires hauts en couleur (celui du policier qui perd la boule est excellent !!!).
Outre cette scène finale, il est impossible de ne pas prendre son pied devant celle où la sublime Natalie Wood, aussi brillante dans la comédie la plus délurée que dans le drame le plus intense, est complètement bourrée et ne porte qu'un mince tissu qui laisse deviner facilement ses formes, joli mixe de drôlerie et de sensualité, ou encore devant les nombreuses scènes de ménage que fait subir Lauren Bacall, en très grande forme en femme excessivement jalouse, au pauvre Henry Fonda.
Malgré ses défauts, on prend ce film sans hésiter... Ben oui, une distribution énorme, une course-poursuite de gros malade, la sublime Natalie Wood bourrée en tenue légère, ça ne peut absolument pas se refuser...