Rage Against The Machine (où le Jean-Claude ne montre pas son cul).
J-C Van Damme. J'ai toujours pensé que ses initiales signifiées "Jésus-Christ" et non "Jean-Claude".
Quand tu regardes un film avec le Jean-Claude, tu ne peux qu'admirer, même si le résultat n'est pas génial (et c'est souvent le cas). Jean-Claude, c'est un phénomène. Que dis-je ? Un boss, un king. Il suffit de le voir dans "Cyborg" pour prendre conscience de son incroyable charisme. Un charisme qui frôle souvent le je-m'en-foutisme royal.
Que ce soit sa tronche renfrognée, ses yeux pétillants de lucidité, ses muscles saillants, ses petits sourires moqueurs, le Jean-Claude crève l'écran. Même dans "Universal Soldier : The Return".
7 ans après l'excellent et bourrin "Universal Soldier", Jean-Claude reprend son rôle phare de Luc Devreux. Dès le titre, ça sent le nanar à plein nez ("Le Combat Absolu" en français, je vous en prie). Le film est très simple, pour faire court : ça se passe bien, ça merde, ça se rebelle, Jean-Claude arrive et c'est fini. On remarquera que les scénaristes (et oui, ils étaient deux !) se sont mis au parfum en matière de modernité : il y a un ordinateur. Et un ordinateur très méchant, et quasiment schizophrène par moment. C'est le grand vilain du film, bon dieu. Le suédois Dolph Lundgren avait déjà plus de gueule.
"Universal Soldier : The Return" se regarde rapidement, on ne réfléchit absolument pas. Pourtant, on se pose quelques questions. En particulier sur les faux-raccords et les combats éparpillés tout au long de ses 85 minutes. Comment, avec une bête telle que Jean-Claude Van Damme, peut-on filmer des fights aussi mous ? Alors bien sûr, il y a des high-kicks et des "in your face" à tout va, mais l'ennui persiste. C'est encore plus frustrant quand on sait que le premier volet assurait comme pas deux à ce niveau. Bill Goldberg est présent, ouais, sa carrure est impressionnante mais après ? Putain, on ne voit même pas le Jean-Claude torse-nu !
Et j'oubliais la chose la plus importante : une love-story. C'est horriblement cliché (je ne te connais que depuis 20 minutes, mais je suis amoureuse de toi... soupirs), mais c'est amusant. On vire légèrement dans le buddy-movie masculin/féminin. Sacré Jean-Claude, c'est qu'il s'en fait des gonzesses !
"Universal Soldier : The Return" est mauvais, mais il y a Jean-Claude. Un Jean-Claude étrangement calme en mode papa, important pour être souligner. Ha, l'amour des femmes, ça te change un homme !