Tout part de cette fameuse disparition, un bref instant ici, comparé à des longs jours dans Stranger Things. Une disparition qui n'avait à priori rien d'anormal, jusqu'à ce que nous y comprenons enfin l'importance seulement à la fin du film : l'ouverture du portail entre ces deux mondes.
Je compare pas mal ce film à la série Stranger Things car il s'agit du même type de pensée, un monde parallèle caché dans l'ombre, ou plus précisément, dans notre ombre. Etant un grand fan de cette série, j'ai trouvé ce film captivant puisqu'il s'agit ici d'aborder ce sujet de la même manière, autrement dit, les ombres viennent à nous pour le même but, prendre le dessus sur l'humanité.
Nous comprenons alors à la fin que le but est réussi car cette étrange petite fille qui disparait au début, revient, mais cette fois-ci directement sous la forme de son ombre, une ombre plus maline que les autres qui leurs permet à tous de s'échapper.
Cette ambiance angoissante pendant le film est pas mal coupée par quelques petites réflexions amusantes venant des acteurs qui nous permet de sortir légèrement de ce stress intense. Le film est bien fait car le nombre de ces réflexions correspond pile à la limite où cela passerait de la légère coupure à une trop grosse coupure qui ferait passer ce film de thriller à comédie.
Avec un bon jeu d'acteur et un film qui, pour une fois, merci, ne se focalise pas sur la religion, donnent un très bon film d'horreur.
Je ne regardais déjà plus mon ombre de la même manière depuis Stranger Things, mais maintenant, je n'ose plus la regarder du tout !