Dans son dernier long métrage, Erik Poppe s’inspire de la terrible tragédie survenue en Norvège en 2011 et particulièrement de l'attaque perpétrée sur l'île d'Utoya ou 69 jeunes travaillistes ont été tués.
Filmée en plan séquence, le spectateur assiste terrifié à une reconstitution horrifique des événements survenues sur cette île en ce 22 juillet 2011. Prenant, le film monte en puissance et montre des images choquantes, angoissantes mais surtout très réalistes en nous plongeant dans le personnage central de Kaja interprétée par Andrea Berntzen qui tente de survivre sur une île si petite face à un monstre. Un casting novice mais parfait dont la jeune femme à pris son rôle très au sérieux et se montre remarquable pour faire face à ses pires angoisses donnant au spectateur une immersion totale avec un champs visuel mince et une caméra en perpétuel mouvement.
Bien plus réaliste, réussis que celui de Netflix (Un 22 juillet), celui-ci se révèle efficace et glaçant pour le spectateur avec une tension permanente. L'horreur est rapidement mis en place et le réalisateur fait passer dans ce film le message d'une montée de l'extrême droite en Europe qui est bien présente. A voir