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Ohlala. Ohlala mais qu'est-ce qu'on se fait chier. Remettons-nous dans le contexte. Film proposé, voire conseillé, par un professeur en école d'architecture pour appréhender l'atmosphère d'Istanbul...
Par
le 17 déc. 2012
14 j'aime
6
Critique positive d'un film négatif.
Simple, et bon.
Superbe peinture de la solitude, la solitude dans la ville moderne, surtout, avec bien sûr les plans larges et contemplatifs, les focales qui bien souvent coupent les protagonistes du reste du monde, le froid, le silence entrecoupé par des bruits urbains lointains, cette ville où tout le monde semble s'ignorer, avec ces quartiers populaires délabrés, la solitude de la nuit, voulue ou non, avec ses ténèbres et toujours ce silence.
Et cette homme, Mahmut, totalement désabusé, qui semble s'être fait à sa déprime perpétuelle, à ses échecs, un être sans volonté, sans espoir, qu'il n'a plus aucune raison de pas se tirer une balle, sauf la flemme.
Mahmut est "uzak", il est éloigné, distant de ce monde qui n'a plus rien à lui offrir.
Et au milieu de tout ça, de toute cette solitude, cette froideur, cette mélancolie, ces longs plans, vous avez des gags, inattendus, qui surgissent de nul part, comme l'alarme de la voiture (après, j'ai vu plus drôle, je dois l'avouer, comme gags).
Mais malgré cela, je vous préviens tout de suite, c'est pas un feel-good-movie.
Étonnant, non?
Superbe peinture de la solitude, la solitude dans la ville moderne, surtout, avec bien sûr les plans larges et contemplatifs, les focales qui bien souvent coupent les protagonistes du reste du monde, le froid, le silence entrecoupé par des bruits urbains lointains, cette ville où tout le monde semble s'ignorer, avec ces quartiers populaires délabrés, la solitude de la nuit, voulue ou non, avec ses ténèbres et toujours ce silence.
Et cette homme, Mahmut, totalement désabusé, qui semble s'être fait à sa déprime perpétuelle, à ses échecs, un être sans volonté, sans espoir, qu'il n'a plus aucune raison de pas se tirer une balle, sauf la flemme.
Mahmut est "uzak", il est éloigné, distant de ce monde qui n'a plus rien à lui offrir.
Et au milieu de tout ça, de toute cette solitude, cette froideur, cette mélancolie, ces longs plans, vous avez des gags, inattendus, qui surgissent de nul part, comme l'alarme de la voiture (après, j'ai vu plus drôle, je dois l'avouer, comme gags).
Mais malgré cela, je vous préviens tout de suite, c'est pas un feel-good-movie.
Étonnant, non?
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Créée
le 21 févr. 2012
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