Six histoires glaçantes sont dévoilées dans un documentaire réalisé pour la télévision. Dans la première intitulée « Total Copy », des scientifiques observent un garçon fixer un écran de télé dans ce qui constituera le segment fil directeur montré entre les autres et qui n’est pas terrible car les effets spéciaux sont un peu cheap et seule la fin pas trop mal sera sauve. Dans « No Wake », de jeunes gens partis faire du ski nautique sur un lac se font tirer dessus par un ennemi invisible, ils se réveilleront à cause de l’eau du lac et dans un drôle d’état. S’il avait dû s’arrêter là, ce court aurait été frustrant et assez vain mais heureusement, il reprendra un peu plus tard. Suivra « God of Death » dans lequel une équipe de télévision mexicaine se bat pour survivre à une catastrophe naturelle mais aussi pour fuir une divinité Inca réveillée par le séisme ! C’est pas trop mal, même si les protagonistes se débattent dans des endroits confinés et sombres, malheureusement ce sera assez vite oubliable. Tout comme le suivant (« TKNOGD ») dans lequel une jeune femme faisant un happening filmé sur la réalité virtuelle réveille quelque chose de terrifiant. SFX pitoyables et histoire complètement nulle, ce récit est à oublier d’urgence ! Dans « Ambrosia », on assiste à une sorte de rituel dans une famille d’assassins s’étant, par malheur, fait dénoncer et se retrouvant assaillie par une horde de policiers. Ce court serait vite oubliable s’il n’avait pas de rapport avec l’un des précédents segments, ce qui est bien la seule bonne idée ! On termine par la contribution de Scott Derrickson (réalisateur du formidable « Sinister ») et heureusement car c’est le meilleur de l’anthologie ! Dans « Dreamkill » des rêves de meurtres n’ayant pas encore eu lieu sont enregistrés sur cassette envoyée à la police qui va mener l’enquête. C’est très violent, les bandes vidéo contenaient des images vraiment époustouflantes car très crédibles, et l’histoire est fascinante, tout comme elle présente une révélation inattendue. C’était donc vraiment un bon cru par lequel il fallait conclure ce film à sketches horrifiques pour le sauver in extremis !