Princesse des mille et un faciès adorables.
Alors que le scénario hésite entre raconter une histoire et servir de guide touristique dans la Rome des années 50, que je n'arrive toujours pas à voir Gregory Peck autrement qu'en capitaine Achab, ce qui casse tout son supposé charme, que toute la dramaturgie de cette aventurette se résume dans les trente dernières minutes, "Roman Holiday" maintient constamment le spectateur que je suis rivé à son écran sans la moindre peine en braquant sa caméra sur Audrey Hepburn.
Audrey Hepburn et ses aventures de chaussures princières, Audrey Hepburn qui souhaite mettre un haut de pyjama, seulement le haut, Audrey Hepburn qui s'extirpe de l'arrière d'un camion pour saluer élégamment un couple sur un scooter, Audrey Hepburn qui change de coiffure (quelle idée !), Audrey Hepburn qui fume sa première cigarette, Audrey Hepburn qui baille, Audrey Hepburn qui sourit et illumine la pellicule... Audrey Hepburn donc. Splendide, magnifique, rayonnante, les superlatifs manquent.
Qu'on m'ait par mégarde divulgué la fin du film a certainement brisé le ressors émotionnel, je me suis assez rapidement retrouvé dans une posture de contemplation plus qu'autre chose. Mais rien que pour ça déjà, ça vaut drôlement le détour.
Pour ceux qui verront "Roman Holiday" sans en connaitre les tenants et aboutissants, je suis persuadé qu'ils passeront un excellent moment.