A l’origine du mal, corruption et fantasme d’immortalité. Il était une fois au crépuscule, le désert où perdure encore le mythe du vampire. Carpenter dose l’humour, la violence sauvage des combats et le fantastique gothique ( sans les tourments existentiels et le romantisme, loin de là) . Ses nids de vampires et la façon de les anéantir avec treuil et à l’arbalète sont une belle trouvaille… Et on retrouve les thématiques chères à Carpenter ( une confrontation sauvage, primale d’individus non conformistes, un peu badass qui s’opposent à des créatures menaçantes voire diaboliques jusqu’à l’annihilation. Dans le film le mal a sa source dans le passé de la civilisation américaine.