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Et c'est Van Helsing, film de Stephen Sommers (le réalisateur de mon péché mignon en matière de films « too much » la « Momie ») qui nous fait avec ce long bâillement de de deux heures, une salade de fruits de tous les monstres qui ont fait le chou gras des premiers réalisateurs des premiers films d’horreur. Alors comment résumer un truc pareil ? Voyons…


Nous sommes en 1888, Paris, Gabriel Van Helsing (Hugh Jackman, bien plus convaincant dans ses pubs pour de l’Ice Tea) mène un combat acharné contre Dr Jekyll/Mr Hyde en haut de la Cathédrale de Notre-Dame roulement des yeux. Une fois notre ami monstrueux calmé à coup pistolet à harpon, Van Helsing est rappelé au Vatican pour retrouver son supérieur, un archevêque revêche, dans le sous-sol de la chapelle Sixtine (qu’il accède par un confessionnal à double fond, il faut le noter) qui abrite les laboratoires d’un ordre secret regroupant toutes les religions du monde, concevant ensemble des armes qui n’existeront que dans 300 ans et chassant les créatures du diable à l’unisson. Soupir. Il est sommé par l’archevêque pas content d’aller en Transylvanie affronter le terrible Comte Dracula qui terrorise génération sur génération de pauvres paysans. Tout ceci est expliqué avec des images transmis par rétroprojecteur qui semble fonctionner en HD, même le Vatican du XIXE siècle est mieux équipé que Bordeaux III (pas étonnant). Accompagné de l’élément comico-comique du film, une sorte de Q créateur de gadgets à la James Bond mais en moine, Gabby part buter du Edward Cullen… euuh je veux dire du vampire dans les Carpates. Accueilli sur place par la descendante directe de la famille ennemie de Dracula, serrée dans son leggings, son corset et ses talons de 10cm, très pratiques pour buter du monstre, Gabriel est parti pour une aventure chez les transylvaniens qui regroupent apparemment sur place Frankenstein, les Loups Garous et les vampires. Tu parles de problèmes de voisinage.


On sait bien que les histoires de monstres sont par essence des récits improbables mais le scénario de ce film dépasse l’entendement. On a droit à (et j’ai compté) 7 NOOOOOOOOoooooo…oooo….ooonn et une poignée de MWAHAHAHAHAAAAAA. Assaisonné de scènes mémorables dont une montrant une calèche sans pilote, se précipitant le long d’une falaise, avec Hugh Jackman accroché en dessous, le tout en feu. L’histoire est tarabiscotée et poussée à la limite pour ce qui est des retournements de situation. L’humour passe du franchement malpoli au niveau CM2 avec une rapidité admirable. Et si vous avez le malheur de regarder ce chef d’œuvre en VO vous allez jouir pendant deux heures de l’accent « anglais à l’américaine » de Jackman qui cache mal sa prononciation australienne et la terrible imitation de l’accent Transylvanien de notre cher Dracula mal peigné. Avec tout ça vous allez surement vous dire « pas question de regarder ce truc », et bien au contraire mes amis ! Regardez le simplement pour le dénouement, car je vous garantis un bon fou-rire qui égayera les longues soirées d’hiver.

Brea
3
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le 4 oct. 2015

Critique lue 398 fois

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