Disney Channel demande aux fréres Dardenne un film sur des ados qui font des graffitis et ont des pr
Moi le seul truc qui m'a donné envie dans ce film, c'est les petits gervais dans le frigo. La salle était bourrée de hipsters, trés occupés à paraître, je suis remuant j'existe, pourquoi sommes-nous restés ? Puis le noir. Et là le moindre bruit, un toussotement c'était des chut. Attention, ce film est sacré.
Plus sérieusement, on se moque de qui ? Qui y croit à ce personnage de binoclard, fragile et studieux le jour et qui se transforme la nuit en intrépide graffeur qui fait parti d'un ga(n)g? C'est digne des séries de Disney Channel, on traite "l'adolescence et ses problémes", le milieu des graffeurs, les barriéres sociales, de façon totalement caricaturales, grossiéres, édulcorées. Les parents sont vides de psychologie. Ce sont des faux personnages, des faux parents, ils ne comprennent absolument rien, semblent nager dans un délire personnel, une boucle sans rapport avec le film, sûrement que le réalisateur a voulu montrer que "les parents sont trop out". Et Marina Foïs est plus shootée et à l'Ouest que jamais. Ramzy plus insupportable et excessif que jamais.
Le personnage principal tu apprends à le mépriser dés le début. Il est vide, mou, et a la psychologie d'un personnage de jeu vidéo ! L'archétype du rebeu un peu attardé hein ? Merci Monsieur Cisterne ! Ca fait plaisir ça quand même.
On s'attarde, on traîne, sur on ne sait quoi, car réussir à me faire trouver un film de 1h24 long lorsqu'un de mes films favoris dure 8h, c'est un exploit. Quitte à s'attarder, on aurait pu esquisser les conséquences de chaque probléme. Tout se passe, cause/conséquence immédiate ... Et pas de conséquence sur le long terme. Le film devenait intéressant au moment où il tue accidentellement VANDAL, c'était à la fin du film, on ne s'y est pas attardé, non, il aurait été intéressant de se pencher sur la culpabilité individuelle et la culpabilité collective, mais non, on finit le film par le personnage principal qui fait un graffiti de nuit, et finalement plutôt merdique.
[ Originalement ce que je pensais : Bref, on est partis dés que le générique se finissait, on a même pas assisté à la rencontre avec le réalisateur. On l'a rencontré dans le couloir. "C'est fini ?" Bah oui mec. Une chose. Je trouve toujours étrange les réalisateurs présents, mais qui n'assistent pas à leur film. On fait des films qu'on aime, qu'on a envie de voir nous-même, qu'on a envie de partager avec les spectateurs et qu'on a envie de sentir s'ils sont aimés ou pas. Cisterne ne rend pas honneur à son métier. ] >>> Je vous invite à lire le commentaire trés instructif de aliosha. Il m'a remise en question sur ce point. Ce point SEULEMENT.