Quand un rampant vicieux essaye de surfer sur la très juteuse vague féministe, embringue des nullards devant la caméra – le pathétique Nicolas Cage et la nullissime Anna Hutchison – afin d'essayer de donner vie à un scénario indigent, cela donne cette … chose … ridicule, parodique.
Le prétexte pour s'en mettre plein les fouilles est ici la dénonciation d'une prétendue misogynie systémique gangrenant le système judiciaire américain.
Suis pas contre la tentative de démonstration, mais pas avec aussi peu de moyens intellectuels et artistiques !
C'est affligeant – quasi embarrassant – de niaiserie, de lourdeur et d'amateurisme.
Seule la jeune Talitha Bateman parvient à insuffler de la vie et de l'élégance à ce carnage cinématographique.
Peut-on encore rire, faire trois pas en remuant les mâchoires après s’être pris une balle de 357 en pleine poire ? Dans Vengeance~, c'est possible.
Il-faut-le-voir-pour-le-croire