Kaleb, passionné d’animaux exotiques, acquiert une araignée très venimeuse qui s’échappe et se reproduit avec rapidité et dans des proportions colossales.
Étant arachnophobe, j’ai enduré mon premier véritable film d’horreur avec tous les symptômes inhérents (j’en avais évidemment déjà visionné d’aucuns qui se prétendent comme tels) : tressaillements répétés à la moindre stridulation, désir incessant d’arrêter le métrage, mais empêché par la fascination terrifiée. La séquence avec les policiers est des plus sagaces car elle s’amuse avec les clichés réciproques. Néanmoins, les dialogues qui veulent donner une impression de modernité et d’authenticité avec la banlieue et composés de l’interjection « wesh », d’autres mots d’argot et en verlan m’ont profondément irrité et l’œuvre est quelque peu oisive lorsqu’il s’agit d’expliquer la vélocité de reproduction.