Jamais dans ma vie je n'ai vu un seul film lituanien, à moins que je ne l'ai oublié. Même s'il est accompagné de la France et de la Belgique, il ne fait pas partie de la catégorie des blockbusters hollywoodiens. Le scénario est très travaillé, me semble-t-il, puisqu'il serait inspiré des contes et des romans de science-fiction. Visiblement Kristina Buožytė et Bruno Samper se sont concentrés sur l'écosystème post-apocalypstique et la vie des survivants, loin du plagiat et du stéréotype tout en évitant d'en faire un commercialisé. Le thème étant la nature, il projette des décors époustouflants, spectaculaire et lumineux. Aucune séquence violente ne poursuit tout au long du film, à part la mort exposée et la méchanceté gratuite, c'est une ode lituanienne aux décors époustouflants et au scénario "écosystémiquement" riche ! Un message qui rappelle beaucoup de choses, telles que la colère du chef Raoni pour la forêt amazonienne, des incendies dans les parcs forestiers, des guerres en vain de nos jours, des commercialisations, etc.
Il y a le courage. Celui de Vesper qui protège et soigne son père en état fragile. Cette jeune fille au caractère trempé et passionnée de biologie est interprétée par Raffiella Chapman qui me fait pensé à Kodi Smit-McPhee pour sa prestation formidable et fragile.
La conscience humaine y est.