Le Déraillement

Olivier Van Hoofstadt, qui avait su marquer les esprits avec 𝐷𝑖𝑘𝑘𝑒𝑛𝑒𝑘, revient avec 𝑉𝑒𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑧 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑒𝑥𝑐𝑢𝑠𝑒𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑔𝑒𝑛𝑒 𝑜𝑐𝑐𝑎𝑠𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑒. Hélas, cette nouvelle tentative s'avère être un échec cuisant du début à la fin. Nous suivons les mésaventures de Sébastien, un contrôleur de train dont le voyage vire au cauchemar. Le film accumule maladroitement des gags absurdes, des personnages caricaturaux et s'appuie lourdement sur des stéréotypes racistes et sexistes, le tout porté par des acteurs livrés à eux-mêmes. Jamais le récit ne semble aspirer à raconter quelque chose de substantiel ou à proposer une quelconque cohérence, se contentant d'une succession de situations sans lien ni profondeur.

Ce qui aurait pu être une comédie décalée se mue en un naufrage cinématographique, incapable de créer un univers propre ou de structurer son propos autour d'une intention claire. L'humour, censé être le moteur du film, se perd dans un chaos sans direction, où l'absurde vire à l'incompréhensible. Plutôt que d'amuser par son irrévérence, le film s'enlise dans une médiocrité affligeante, dépourvue de charme et de cohérence. 𝑉𝑒𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑧 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑒𝑥𝑐𝑢𝑠𝑒𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑔𝑒𝑛𝑒 𝑜𝑐𝑐𝑎𝑠𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑒 est une bizarrerie mal produite et sans intelligence, illustrant tristement les dérives d'une comédie qui cherche à provoquer uniquement pour choquer, sans jamais se soucier du ressenti du spectateur. Il ne montre aucune volonté d'amuser.