Une aventure émotionnelle exaltante !
Fidèle à la maison Disney Pixar, Peter Docter renoue concrètement avec les émotions d’une bonne animation. Après « Montres & Cie » et « Là-Haut », il présente l’aspect sentimental des personnages.
Une famille, basée sur des fondements solides, doit faire face à un changement radical d’environnement et de situation. Ce que la petite Riley a tant de mal à digérer.
C’est grâce à l’effort de sa conscience intérieure, dictée par ses cinq émotions clés qu’elle va devoir encaisser. Joie, tristesse, peur, colère et dégoût gouverne ainsi les souvenirs de Riley. Leurs personnalités se reflètent dans leurs noms. Docter insiste fortement sur la place et l’équilibre de ces éléments moteurs.
L’enfance d’une jeune fille est bien marquée par la joie. Le bonheur forge les esprits les plus libres et les plus épanouis. La faille vient de l’univers créé par ses meilleurs souvenirs. Un problème peut surgir à tout moment lorsqu’une émotion prend le dessus sur tout. Le contexte ne peut être que favorable à cette perte de contrôle. Une idée ne tien alors plus que du subconscient, menée par la troupe émotive.
Ajoutons à cela tout ce qui touche à l’imaginaire. L’essentiel des loisirs de jeunesse a été abordé. La conscience intérieure est faite ici de concret et promet le bon divertissement. Le décor est construit par la personnalité de Ridley, tout dans l’innocence et la finesse.
L’introspection du genre est à l’appel. Et les spectateurs ont de quoi être séduits par l’aventure, bien embarquée d’une comédie légère et efficace. Le scénario tend au bonheur commun où les valeurs d’une vie sentimentale prend un sens nouveau ; ceci aux yeux d’une jeunesse avide de curiosité.
En somme, « Vice Versa » illustre la richesse des sentiments à travers l’évolution émotionnelle d’une jeune fille, forte de caractère.