Coincé sous un plaid avec mes deux enfants, j'ai relancé vice versa hier soir.
Ce n'était pas la première fois que je le faisais, mais c'est bien la première fois que ce film a autant d'interaction avec mon plus grand.
Alors peut-être que cette critique n'est pas partiale, mais tant pis.
Bon tout d'abord, je l'avais aimé dès la première fois. Une histoire digne de Pixar aux personnages haut en couleur et traitant de leur fameux sujet de la transition entre l'enfance et l'adolescence.
Difficile de ne pas se reconnaître dans cette petite fille qui vit les petits bouleversements de la vie en pleine période de l'adolescence. Et comment aborder ces changements quand notre palette émotive reste encore assez limitée. Pixar nous conte donc cette histoire, une histoire faite d'aventure et emprunte de nostalgie. Car grandir, c'est aussi laisser derrière nous une partie de soi pour avoir le droit à découvrir une nouvelle palette d'émotions plus complexe.
Pixar manie parfaitement le rythme appuyé par une musique étonnamment juste de Michael Giacchino.
Il y a beaucoup à dire sur ce film et une dissertation dessus me prendrait certainement quelques pages, mais je pense que le plus important c'est que vous le voyez si cela n'est pas déjà fait.