Cannes, huitième film
Pour tout vous avouer, je n'aime pas vraiment les films d'animation, car je trouve que les images ainsi crées manquent souvent des petites choses que l'on ne peut reproduire mais qui constituent la beauté du vrai. Ce film ne fait pas exception, et je ne trouve pas que son style soit original, les images manquent alors de cœur et d'inventivité.
Ensuite, l'histoire m'a, dans un premier temps, relativement surpris, ce qui est une bonne chose, mais on trouve vers le milieu-fin du film des péripéties dont l'enchainement pas très bien maitrisées nous donne le sentiment de passer d'une attraction à l'autre... Jusqu'à se demander : "À quand la section "Vice versa" à Disneyland ?"
Ceci dit, l'humour est très efficace, plein de bon sens : j'ai donc beaucoup ri tout au long du film (et même lâché une larme sur la fin). C'est ici un des bon côté du film pour moi : on ne s'ennuie pas, ou presque pas.
Cependant j'aimerai rapidement aborder la "morale" de "Vice Versa" : je n'ai pas vraiment apprécié cette orientation, que l'on voit dans certains films pour enfants à la sauce américaine, centrée sur la famille, l'honnêteté, ... Ce n'est bien entendu pas fondamentalement mauvais, mais je trouve ça un peu trop simpliste, surtout lorsque c'est montré avec la finesse d'une baleine, et "là-haut" me semblait déjà moins éléphantesque dans ce domaine.
Pour conclure #mammouth #rigolo