On ne peut pas dire qu'on n'était pas prévenus. La critique était jusqu'ici unanime, Inside Out sera un chef-d'œuvre. Ce film va jouer avec vos émotions comme jamais le cinéma n'a su le faire auparavant.
Et pourtant, on a du mal à réaliser : les lumières s'allument, on a les joues encore humides et le sel qui sèche au coin des lèvres, on voit défiler devant nos yeux les noms des plus grands magiciens des vingt dernières années.
On vient de se faire balayer par un film d'animation.
On a, le temps d'une heure et demie, retrouvé l'enfant de onze ans qu'on a tous été, vécu à nouveau à travers les joies et les pleurs de Riley tous ces souvenirs qu'on avait enfouis. Et on les voit sous un jour nouveau, ne sachant plus si l'on est un adulte triste de devoir retourner à son travail après la séance ou une enfant de 11 ans qui découvre ses émotions.
C'est fini. Inside Out a tout emporté sur son passage. Les standards du cinéma d'animation ne seront plus jamais les mêmes. Vos émotions ne seront plus jamais les mêmes.
Le générique se finit. Sur ces mots :
This movie is dedicated to all our children. Please don't grow up. Ever.