Oui, c'est tout, du génie. Pixar a réussi à rendre simple le fonctionnement de l'organe le plus mystérieux de notre corps. Mieux que simple, il l'a rendu drôle, triste, coloré, divertissant, merveilleux. D'un point de vue technique, tout est là, tout est juste, tout est clair. Le périple dans les recoins de notre mémoire est un voyage agréable et palpitant. On se laisse porter, on se laisse émerveiller. Les rêves, les peurs, les souvenirs de Riley sont les nôtres ; son enfance est notre enfance ; et son voyage -et celui de ses émotions- est notre voyage. Et tout le monde peut se laisser embarquer : ce train n'est pas que pour les enfants, il est pour toute personne qui l'a été un jour. Car ce n'est pas qu'un simple documentaire sur le cerveau, loin de là ! : ce film est une (re)découverte de nous-mêmes.
Et ce n'est pas tout ! En plus de nous délivrer connaissances et émotions, cette histoire délivre un message fabuleux sur les sentiments et l'importance de tous les ressentir. Plus que ça, c'est un message sur la vie : elle à la fois joie et tristesse, tout dépend de quel côté on la regarde. Joie peut pleurer, Tristesse peut rire, ce sont les deux côtés de la même face.
Une mention spéciale pour Colère, qui est à mourir de rire, surtout dans la scène du repas ; et une autre pour Bing Bong, bravo j'avais pas autant chialé sur une scène Pixar depuis les adieux de Sulli à Bouh.
Un diamant d'émotions. À voir au plus vite.