Résumé : Victoria monte sur le trône d'Angleterre alors qu'elle n'est âgée que de dix-huit ans et doit ainsi faire face au discrédit dont elle est souvent victime. Elle épouse son cousin germain, Albert de Saxe-Coubourg-Gotha deux ans après.
Ce film est une merveilleuse histoire d'amour entre la Reine et son mari, dans un monde où il n'en existe que rarement pour des personnes de leur condition.
Les acteurs sont excellents, tout en retenue, jusqu'au réveil des sentiments. Y est dépeint cette réserve qui n'est qu'apparence, et qui cache en réalité ce côté humain et explosif, indécent au sein du monde royal.
Mais ce film n'est qu'amour, aussi beau soit-il, et ne dépeint que très peu l'ambiance politico-historique de l'époque.
La Reine Victoria, cette grande Monarque n'est ici qu'une femme. Le film s'arrète trop tôt, passant sous silence cette Ere Victorienne, cette Ere ou Victoria était reine d'Angleterre, du Canada, de l'Australie et de l'Irlande.
L'importance de la Reine se transmet principalement par son héritage. Appelée Grand Mère de l'Europe par les nombreux mariages de ses enfants, de ses petits enfants et de ses arrières petits-enfants, Victoria a instauré le précepte de monarchie familiale, a réconcilié l'Europe, a permis à la France et à l'Empire Britannique d'enterrer la hâche de guerre.
Ainsi le film perd en intérêt, puisque l'histoire de notre "héroïne" n'a pas eu le temps de s'y immiscer.
Je pense que Jean-Marc Vallee a fait une erreur en insistant sur le côté romanesque de l'histoire, sans en décrire les faits. Dommage, son film aurait tout déchiré.