Les poils du nez de Gégé sont des gens formidables
Dans tout les cas, on n'aurait pas pu passer un meilleur moment que en s'achetant un 300 grammes ou 1 minute 20 avec Katsuni. C'est beau, dynamique, et plein d'intellect foudroyant. On ne regrette même pas les quelques plans probablement pris par une Gopro coincée entre deux orteils. Un Gégé au sommet de sa puissance alcolo-russe, un bon mélange de genre d'histoire et de fantaisie qui passe aussi bien que un typique bordeaux-vodka. Avant tout profond dans son explication d'un homme déchiré entre théologie romanesque et technologie précursive, un rôle capable de marquer le cinéma pour des générations et des générations. On regrette l’absence constatée de Gille Lellouche, mais c'est un manque bien compensé par une spontanéité magistrale de la part des acteurs qui, on peut le dire, on sortie les bollocks pour leurs divers rôles.
En bref, incontournable, inoubliable, insupportable.
(Bon, c'est moins bien que Camping 2, mais ça reste en chef-d'oeuvre)