Vikram s’ouvre sur une chorégraphie qui n’a rien de glamour ! Dansée dans des bas-fonds de Chennai par des hommes dépenaillés, elle nous introduit de manière légère dans un monde glauque au milieu de vieux trains. Encore une chorégraphie où les indiens s’amusent bien ! Et pourtant la suite du film ne sera pas légère…
La séquence suivante nous introduit dans le véritable esprit du film : des hommes masqués, une victime prête à être massacrée, un téléphone portable qui filme la scène pour sa diffusion et une phrase prononcée d’une voix rauque : « this is not murder. Statement. With this, we declare war against the stystem »
Vikram est un blockbuster à la sauce indienne, un film ultra violent avec du sang, des hachoirs, des corps calcinés, de la torture, des gorges tranchées, des têtes coupées, de grosses armes à feu en tout genre, des couteaux, des batailles à coups de fourchettes, des explosions, des morts en pagaille, des bombes, des corps qui volent, des camions qui voltigent, un vieux canon qui tire son boulet. Et au milieu de tout cela un petit gamin qui est protégé comme un trésor, pour qui on trucide plusieurs types afin d’aller lui faire son biberon et qui gazouille pendant que les morts s’accumulent à droite et à gauche.
Vikram c’est aussi une bonne dose de second degré et une musique qui participe à l’ambiance générale du film. Un véritable cocktail explosif ! Un film en tamoul qui a connu le succès dans les pays où les films indiens sont largement diffusés.