A la base, le duel Arestrup/Bruel pourrait fonctionner. Mais faut-il encore que le film soit à la hauteur. Villa Caprice ne l’est malheureusement pas…
Luc Germon est un avocat de haute volée. Du genre reconnu. Lorsque Gilles Fontaine fait appel à lui, c’est la consécration. Mais les deux vont rapidement se livrer à une bataille inconsciente pour prendre le dessus sur l’autre…
S’il y a bien une histoire juridique, c’est avant tout la confrontation entre les deux hommes qui est au centre du film. Mais celui-ci manque justement de force à ce niveau. Pas de grands affrontements verbaux, et même la performance des deux acteurs n’a rien de remarquable. Elle est correcte, sans plus. Comme la mise en scéne assez plate et le manque général d’idées vraiment marquante dans l’oeuvre, qui essaie de développer aussi une intrigue politico/juridique sans jamais parvenir à intéresser véritablement.
Pour autant, de maniére exceptionnel, le duo parvient à livre quelques moments plus forts. Mais ils sont rares et la BO trop passe partout n’aide pas non plus à élever le niveau de l’oeuvre. Reste son cadre sympathique et la sureté technique de l’ensemble. Pas de quoi crier au génie et un épisode de série aurait tout aussi bien fait l’affaire mais on notera au moins la tentative, pas honteuse.