Chabrol a une filmographie si étendue et variée que je pensais naïvement avoir fait le tour de ses films plein de noirceurs, si caractéristiques de ses années 60-70.
J'ai découvert avec joie Violette Nozière car j'ai retrouvé dans ce biopic la verve que Chabrol avait derrière la caméra pour Landru 15 ans plus tôt.
Il arrive à rendre ces personnages plutôt fascinants, même si dans le cas de Violette Nozière on cherche à nous faire avoir de la compassion pour elle dans une certaine mesure, à juste titre.
Je trouve tout le travail des lumières et de l'obscurité omniprésente dans le film vraiment habile, j'ai aimé l'atmosphère et même si je comprends qu'on accroche pas forcément à l'écriture, je n'ai pas vu les deux heures passer et j'ai passé un très bon moment.