Vivre et chanter est un mix entre the Full monty version chinoise et Platform de Jiǎ Zhāng-Kē.
On y retrouve donc fort logiquement des thèmes sociétaux forts :
- le rôle de la culture comme noyau social,
- l'affrontement entre folklore traditionnel et modernisme.
Le fil rouge n'échappera pas non plus aux spectateurs habitués au cinéma chinois des années 2000 :
- la déconstruction incessante des villes qui laissent place à de grands complexes urbanistiques,
- le duel entre individualisme et collectivisme.
Le tout forme donc une vision intéressante et caractéristique de la Chine contemporaine.
Hélas, le film souffre de nombreux défauts qui en limite l'attrait pour ceux qui sont à la recherche d'un spectacle plus léché.
Un scénario convenu, un rythme incertain, une réalisation bringuebalante et inégale...
Pourtant les patients ou les défricheurs y débusqueront de rares mais subtiles instants de poésie tels que la danse des machoires des pelleteuses.
Avis donc aux passionnés de cinéma chinois ou de film improbable...