Un petit Moore et...

Tout premier James Bond incarné par Roger Moore, on ne peut pas dire qu'il ait réussi à se lâcher le gars dans ce Vivre et laisser mourir… Tendu le Roger ?

En même temps, à sa décharge, Guy Hamilton ne l'a pas particulièrement bien servi du point de vue des dialogues, et malgré quelques tentatives d'humour british, ça ne fonctionne pas… Au contraire, cet épisode partant de Harlem pour la Louisiane et dont le mysticisme semble être la marque de fabrique, s'avère assez ringard dans l'ensemble, parce qu'au final surtout bourré de clichés !

Globalement, je me suis ennuyé, il n’y a vraiment pas grand-chose à mettre sous la mâchoire d'un caïman et certains passages m'ont presque fait pitié (les épouvantails). Et en parlant de caïmans, il y a pas mal d’invraisemblances autour des reptiles, même si l’île aux crocodiles demeure la séquence la plus amusante du film. Et si c’est un poil plus exaltant sur la fin (les éternels hors-bords), il y a aussi trop de facilités…
Mais je crois bien que le pire c'est ce wtf du bonhomme sous hélium qui a de quoi laisser perplexe…

Heureusement, la bande originale à base du fameux Live and Let Die inspire, à l'image du titre, les quelques moments forts de ce film... Un James Bond très médiocre pour un Roger Moore bien timoré (d'où mon titre).