Le fils de Lawrence Kasdan écrit avec Judd Apatow la vie fictive de Dewey Cox, grosse star musicale dont la carrière s'étends des 50's aux années 90's ou presque... Le fiston réalise et Judd produit, on retrouve sa marque dans l'humour bien gras et les acteurs fétiches qui ne le sont pas moins, comme Jonah Hill, toujours aussi répugnant...
Après une tripotée de seconds rôles dans les films dramatiques, John C. Reilly se lance sur le tard dans une veine comique qui ne lui réussi guère, puisqu'il participe avec le reste du casting à alourdir le film en surjouant systématiquement des situations déjà très pesantes à l'origine.
L'histoire se noie dans un fatras de mauvaises idées pénibles, comme le découpage à la machette, le traumatisme qui en découle, le père, les 46 gosses... Et c'est bien dommage, parce que l'histoire aurait mérité d'être traitée sérieusement justement à cause de son absurdité intrinsèque, ce n'était donc pas la peine d'en rajouter trois couches à chaque fois...
Avec ça, le côté musical du film est très chouette, et si Elvis est complètement raté, Malcolm en Buddy Holly n'est pas antipathique et les Beatles sont carrément dantesque : Jack Black en McCartney, oui, c'est possible, vu que Paul Rudd est John Lennon et que Ringo est interprété par... Jason Schwartzman !
Pour le reste, pas mal de longueurs, ça dure deux putains d'heure, bordel !... et c'est souvent mou du genou. Mais heureusement, chaque nouvelle chanson est une petite merveille et souvent la cause chez moi d'une grande hilarité qui fait que je remercie grandement le barbu perdu de m'avoir refilé ce machin-là.