Du rire aux larmes, une heure quarante d'émotions « futuriste & robotique » que l'on doit au tandem Disney/Pixar. Un an seulement après le mémorable Ratatouille, les Studios d'animation Pixar se surpasse une fois de plus en nous concoctant une histoire d'amour entre deux robots, l'un obsolète, l'autre ultra moderne.
WALL-E est un film atypique car d'une part, il y a très peu de dialogue (seul le Vocoder est utilisé afin de créer un langage entre les robots), si bien qu'en compensation, le film possède une B.O incroyablement séduisante et tout un panel de bruits électroniques savamment utilisé (que l'on doit à Ben Burtt).
Là où le film surprend le plus, c'est dans l'étonnant assemblage entre l'animation et le live. En effet, le film n'est pas seulement fait d'animation, il contient aussi des images en prises de vues réelles, à la fois déroutant (c'est une première chez Pixar), on finit par s'y habituer relativement vite.
WALL-E prouve que Pixar cherche à se démarquer de ses concurrents, d'une beauté visuelle indiscutable, on adhère dès le début et on regrette que cela se termine si vite. Une belle histoire qui se veut aussi être un brûlot sur le monde d'aujourd'hui et sur ce qu'il nous réserve demain (l'avenir de notre planète à travers l'écologie et la robotisation, qui, à force de tout faire à notre place, finit par nous abrutir et nous transforme en loque humaine à force de ne plus lever le petit doigt). On appréciera aussi le clin d'œil à Stanley Kubrick (2001 : L'Odyssée de l'espace - 1968).
WALL-E est une œuvre touchante, drôle et surprenante.
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