Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏

Voir le film

Le nouveau film, tant attendu, des aventures de Wallace et Gromit : la palme de la vengeance, des éternels studios Aardman ayant survécu à la pénurie d'argile, est révélé au monde sur Netflix après avoir été montré en Angleterre sur la BBC. Après la suite de Chicken run l'an dernier, Nick Park modernise un peu plus son duo très british, avec plus ou moins de subtilité et d'impertinence. Se retrouvent en effet tous les genres, de la comédie à l'anglaise au film d'horreur en passant par le film policier et d'espionnage inspiré du James Bond national. Ce gros mélange fait à la fois la réussite et les faiblesses du film.

La grande réussite du film, du point de vue de l'émotion, est dans la relation entre Wallace, obsédé par ses inventions, et Gromit, qui se sent de plus en plus délaissé par son maître et ses robots. L'animation en pâte à modeler parvient comme toujours à rendre Gromit ultra émouvant, sans paroles.

Le reste des personnages et des éléments de décor, plus technologiques et plus ludiques que vraiment pertinents, amène les péripéties et la diversité des genres de façon moins discrète, moins subtile et plus "blockbusterienne", heureusement sans trop trahir l'esprit des films précédents et leur double lecture légendaire (enfantine : la technologie ne résout pas tout et nous sépare de nos amis /adulte : une lecture politiquement plus évoluée), avec certains passages d'une grande lucidité ! Un résultat un peu mitigé, donc, comme la suite de Chicken Run, mais tout-à-fait correct.

Dormir_Debout
6
Écrit par

Créée

le 10 janv. 2025

Critique lue 39 fois

1 j'aime

Dormir_Debout

Écrit par

Critique lue 39 fois

1

D'autres avis sur Wallace et Gromit - La Palme de la Vengeance

Du même critique

J'accuse
Dormir_Debout
8

Zola et Polanski

La faute de l’abbé Mouret. Roman Polanski est un gros dégueulasse. Roman Polanski est aussi un immense réalisateur (The Ghostwriter, Rosemary’s baby, The Pianist). A l’époque de Zola, le célèbre...

le 15 nov. 2019

6 j'aime

3

Mademoiselle de Joncquières
Dormir_Debout
8

La religieuse ou la putain

Sans connaissance de l'oeuvre de Monsieur Mouret, ni du roman de Monsieur Diderot dont seul le titre m'était familier c'est plutôt Monsieur Baer qui m'a attiré vers le cinéma. J'avais envie qu'il me...

le 19 sept. 2018

4 j'aime

1

Conte nuptial
Dormir_Debout
4

La trop grande ambiguïté

Sur le fond, Conte nuptial tente bien quelque chose. C'est écrit noir sur blanc en ouverture du film. Deux collègues décident de se déguiser en l'autre pour coucher avec la femme de l'autre sans les...

le 11 oct. 2024

3 j'aime

2