He follows
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le 25 juin 2022
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C’était très chouette malgré quelques ficelles évidentes *rideau qui se ferme*
Watcher, raconte l’histoire de Julia qui déménage à Bucarest en… Roumanie (bravo vous suivez) dans la ville d’origine de son copain, afin de le rejoindre pour concilier travail et vie de couple (quel est donc cette étrange dystopie ou des femmes quitte tout pour vivre avec un homme à l’autre bout du globe ?) les deux habite dans un spacieux appartement fait de vert pastel et de meubles IKEA, un cadre chaleureux pour une nouvelle vie, malheureusement Francis est toujours absent, car “débordé” par son travail dans le “marketing” et au fur de cetre absence Julia va se sentir observé et épiée.
Le film dispose de plans large, très lumineux en journée ou on voit Julia se pavaner dans Bucarest dans les rues, dans les cafés, dans les magasins des endroits qui inspire la confiance/la sécurité, malheureusement Julia en plus de déménager dans un pays qu’elle ne connaît pas, elle ne parle pas roumain ce qui du coup l’exclue des discussions, l’isole de part son incapacité à communiquer autrement qu’en anglais, ce sentiment d’isolement et d’exclusion dans un environnement qu’elle ne connaît pas, ou elle est en grand décalage aide grandement a l’immersion et instaure un climat anxiogène et une tension qui devient presque constante.
Car comme dis plus haut elle va sentir épiée, observée, suivie déjà depuis la fenêtre d’un autre immeuble puis partout ailleurs, il y'a un travail dans les jeux de lumières et d’ombres, de mise en scène, de tension, de doute, de ne relever que de dos ou de flouter le dit observateur que l’on verra pleinement dans les dernières 30 min du film, car le but est pas de montrer” Qui” mais “Quoi” et en l’occurrence une figure masculine mystérieuse, une silhouette, une ombre qui plane sur elle.
Et c’est rondement mener, car ce doute va s’intensifier se muer en terreur, en quelque chose d’étouffant et d’invivable, car en plus de ce stalker Julia fais la corrélation d’un sérial killer qu’elle voit dans les journaux locaux, le tout est somptueusement réalisé on ressent la détresse, la solitude, l’exclusion, l’abandon auquel fait face Julia et l’atmosphère est lourde, pesante.
Chaque scène exploite cet isolement qu’il soit linguistique, émotionnel, social, tout cela est superbement mise en scène et le final brutal vient confirmer toute l’exécution et le déroulé du film.
Malheureusement, le film dispose d’assez grosse ficelles tel que le mari incrédule qui prend sa femme pour une hystérique, les policiers inutiles, certaines scènes de tension dignes de téléfilm du dimanche qu’on voit à 50 km, un manque de profondeur des lieux, des personnages secondaires et c’est franchement dommage d’avoir une certaine maîtrise tout le long plombé par certains éléments déjà vus 100 fois ou par ce manque de profondeur.
Malgré quelques grosses ficelles importantes Watcher, reste un premier long-métrage bien exécuté, un bon voir très bon thriller psychologique anxiogène en témoigne sa scène finale, il lui manque juste quelques fulgurances, mais ça serait vraiment dommage que vous passiez à côté .
Créée
le 6 nov. 2022
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