On connaît surtout James Whale pour son « Frankenstein » et sa suite, on connaît moins le reste de sa filmographie. Elle recèle pourtant quelques pépites comme ce « Waterloo bridge » (1931), beau mélodrame sur fond de prostitution en temps de guerre.
Le mélo est un genre délicat à mettre en scène, tout y est question de dosage. Ici fort heureusement le ton et l’émotion sonnent juste sans en faire trop, du jeu étonnamment moderne des acteurs à la mise en scène, pleine de non dits, tout cela au service d’une histoire touchante et humaine. Le film eut droit à un remake en 1940 avec Vivien Leigh, ce dernier à plutôt bonne réputation.