Dans un coin de perdu en Amérique, s'est ouvert un musée de cire, où l'hôte invite un de jeunes gens à le visiter sans qu'ils ne se doutent qu'en fait, les monstres qui y sont présents ne sont pas vraiment en cire, mais vivants.
Premier film de son réalisateur, Anthony Hickox, Waxwork fait partie de ces films que j'appelle funs. A savoir amusants, effrayants quand il le faut sans être trop gore,mais où sent de la part de tout le monde une envie de s'amuser, et de convier le spectateur à la fête. Car les monstres présents, et il y en a un paquet, sont autant d'hommages au cinéma fantastique d'antan, à savoir des vampires, loups-garous, zombies, momies... C'est aussi une ode au maquillage et au latex, si on ne compte plus les corps déchiquetés, abimés, broyés, qui sont visibles sous toutes leurs coutures, mais c'est un peu le même genre que Evil Dead 2, sorti un an plus tôt, à savoir que les artifices sont visibles, mais peu importe, quand une créature ouvre à la verticale un mec, l'effet est encore très réussi.
Cette joie communicative se retrouve aussi chez les acteurs, comme Zach Galligan (le héros de Gremlins), David Warner (le fameux hôte du musée), ainsi que l'apparition de Patrick McNee, en fauteuil roulant. De plus, le réalisateur a choisi des gueules pour agrémenter sa galerie des horreurs comme ce nain libidineux, ou le majordome qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Frankenstein.
Dans l'esprit, on se rapproche des production Amblin de l'époque, avec un peu plus de violence certes, mais ça reste constamment bon enfant, qui font que Waxwork est un très bon film.