Je trouve que l'affiche, esthétiquement réussie, donne envie de regarder ce film. La maison est jolie mais je n'irais pas y habiter sauf si j'avais des chats exorcistes ou capable de combattre des démons à pattes nues...
Un paysage enneigé balayé par le vent. Une maison au milieu de nulle part, non loin du patelin d'Aylesbury. Un couple, Paul et Anne, viennent y habiter. Ils ont perdu leur fils Bobby dans un accident de voiture tragique quelques mois auparavant. Un changement de vie, loin de la ville. Malheureusement pour eux, cette maison leur réserve de bien mauvaises surprises. De repos, de quiétude, de respiration, il ne sera pas question.
Paul et Anne recevront la visite de Dave (qui est assez étrange) et de sa femme Cat, qui se présentent comme leurs voisins. Ils ont vu de la lumière alors ils sont passés pour une visite de courtoisie.
Ils vont leur raconter l'histoire étonnante et tragique des premiers habitants de cette maison, les Dagmar. Il ne va évidemment pas tout leur dire, tel un petit canaillou cachottier. Il va se contenter de leur révéler que « cette maison a besoin d'une famille ». Cat leur remet, à l'abri du regard de Dave, un mot avant de partir pour leur dire de fuir.
C'est à ce moment-là que les emmerdes commencent pour Paul et Anne, ainsi que pour leurs infortunés amis venus leur tenir compagnie pour le week-end.
Il se passe des choses assez vite dans ce film (des bruits, des silhouettes qui se baladent dans la cave où il règne une chaleur étouffante) et l'acte final, très sanglant, apothéotique, est vraiment excellent. Évidemment, l'histoire n'est pas révolutionnaire, plutôt classique, mais c'est plutôt bien fait. Il se passe évidemment des choses dans la maison mais aussi à l'extérieur. Le générique de fin est très intéressant.