Dans un Mexique en ruine, Lucio et sa soeur déambulent à la recherche de nourriture. Dans un bâtiment abandonné, ils font la rencontre d’un homme qui va les entraîner dans une spirale de perversités, de violences et de folies…
Pour son premier long-métrage, Emiliano Rocha Minter nous entraîne dans un univers glauque et malsain
(une scène d’inceste entre un frère et sa soeur)
dans une caverne faite de bric et de broc (et dont la symbolique est parfaitement clair, petit à petit elle va se transformer en utérus).
Plastiquement parlant, le film est beau, il a une approche esthétisante assez intéressante (que ne renierait pas Gaspar Noé), mais c’est bien là le problème, en dehors de ça, il n’y a rien à sauver du film (encore heureux qu’il ne dure que 80min). Les plans sont lents, les dialogues se font rares et la narration semble ne pas vouloir faire le moindre effort pour être un minimum compréhensible (ou bien est-ce moi qui n’est pas l’esprit assez "ouvert" pour pleinement adhérer à ce délire sexuel et incestueux).
A noter cependant, l’excellente interprétation de Noé Hernández (qui incarne l’ermite), avec son sourire diabolique, un gros plan suffit à nous mettre mal à l’aise (quand ce ne sont pas les scènes de sexes explicites).
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