Dans Wedding Nightmare, nous assistons au mariage de Grace. Ce qui devait être un des plus beaux beaux jours de sa vie, malgré l'appréhension d'intégrer la riche famille des Le Domas, va rapidement tourner au vinaigre durant la nuit de noces. C'est que la belle-famille semble avoir des rituels aussi tordus que leur fortune est immense.
Sacrée bonne surprise que ce Wedding Nightmare, relecture un peu caustique du mythe de Faust. Gros point positif tout d'abord : le parfait mélange entre horreur et comédie. Qu'on passe de l'un à l'autre ou que les deux se mêlent, ça fonctionne toujours. On n'a jamais l'impression de voir deux films différents ou que la sauce ne prend pas. On s'inquiète pour l'héroïne, on souffre pour elle. On peut rire de la stupidité de certains membres de la famille ou de quelques running gags. Je ne m'attendais d'ailleurs pas à ce que l'humour soit présent à ce point, n'ayant pas vu la bande-annonce, mais c'est qui donne finalement de la personnalité au film, d'autant qu'il apparaît dans l'ensemble assez cruel et jubilatoire.
Mention spéciale à Samara Weaving, l'interprète de Grace. Si le rôle de poupée qui se transforme en guerrière n'est pas de toute fraîcheur, son interprétation solide fait néanmoins beaucoup pour le film. Il faut dire que la comédie horrifique ne lui ait pas totalement inconnue. On a ainsi pu la voir précédemment dans The Babysitter de McG et dans 3 épisodes de la première saison de l'excellente série Ash vs Evil Dead.
Pas de réel point négatif, si ce n'est un scénario qui aurait pu offrir un peu plus d'inventivité (le thème des jeux de société et ce manoir labyrinthique s'y prêtaient largement). Malgré cette minuscule réserve, j'ai apprécié Wedding Nightmare, comme un gros plaisir coupable, grinçant et sanglant.