Not So Pretty!
Que ce soit bien clair, je ne suis pas un grand fan du West Side Story de 1961 (reste que je l'ai aimé quand même dans sa globalité, en particulier parce que pas mal de compositions de Leonard...
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Pourquoi un réalisateur de 75 ans fait mieux que toute la nouvelle génération ?
Après un film plongeant dans la réalité virtuel et les références pop-culturels, Spielberg enchaine avec cette histoire du côté ouest New-Yorkais, se déroulant en … 1957 ! Quel écart, quelle diversité… Et pourtant, à l’heure des remakes-reboots-seboot et du passéisme incessant, pourquoi Spielberg encule tout le monde ?
Réponse : Il n’a jamais oublié le Sublime du cinéma Classique américain. C’est un chef d’œuvre. Les polyrythmies et harmonies diminuées de Bernstein, côtoie admirablement la maîtrise et virtuosité d’un cinéaste accompli.
C’est magnifique et émouvant. Même trop… Le décor de ce west-side rappelle celui de Berlin après zéro. Le cygne chante. C’est la vérité de la tristesse immense procurée par ce film.
Voir cette version de cette comédie musicale, c’est nous rappeler ce qu’a pu être dans l’histoire humaine, cet art étrange total et magique : Le Cinéma.
Pour saisir le fond de West Side Story : L’intersubjectivité prend en charge ce que le géopolitique est incapable de solutionner. C’est toute la gageure de l’amour et son potentiel échec tant la tâche est immense, historique. La grandiosité sublime de l’amour – injustifiable, inexplicable au simple regard – "parce que c’était lui, parce que c’était moi" – le moment existentiel – se comprend par l’ordre social totale, tout en étant le fruit.
Créée
le 16 août 2023
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