Whatever Works par magyalmar
A l'issue de ce deuxième visionnage, j'ai de plus en plus l'impression qu'on a là le véritable film-somme de Woody Allen, celui qui résume avec maîtrise, lucidité et cynisme tout ce que le réalisateur new-yorkais a voulu raconter durant sa carrière sur la vie, l'amour, la mort, le hasard...
C'est d'autant plus réussi que l'écriture comique d'Allen atteint ici son paroxysme d'excellence, portée par un Larry David absolument brillant. Leur collaboration relève de l'évidence tant les deux bonshommes ont contribué depuis des décennies à décrypter le fonctionnement de l'être humain et les relations sociales. David est ici bien plus qu'un simple alter ego d'Allen, il transcende cet éternel personnage d'hypocondriaque-misanthrope avec une touche supplémentaire de sarcasme et d'auto-dérision.
Avec le temps, l'air de rien et malgré le peu de considération qui lui a été accordé à sa sortie, Whatever Works pourrait bien finir par s'imposer comme l'un des chefs-d'oeuvre de Woody.