Larry David fanboy spotted !
Woody revient aux sources, et ça nous donne un excellent film, et surtout très drôle, ce qui m'avait un peu manqué dans ses précédents films.
A l'époque de la sortie du film en salles, c'est la première fois que je voyais Larry David, et son débit ne m'a pas gêné une seconde, au contraire, les autres personnages se mettent au diapason pour la rapidité de parole. Au bout d'un moment, on se prend d'affection pour son personnage, tout pénible qu'il soit ; son divorce l'a rendu misanthrope, mais la rencontre avec Mélodie va lui changer sa vie.
Depuis, j'ai pu découvrir son immense univers (Seinfeld et Curb your enthusiasm, deux chefs d'œuvres absolus), et je suis surpris que Larry ait si bien pu s'intégrer à l'univers de Woody Allen, car on l'impression que son personnage sort de Curb, mais il épouse parfaitement les thématiques Allenienes.
Et je trouve que plus le temps passe, plus Woody Allen se "lâche" pour les phrases, de plus en plus graveleuses, ou bien provocantes (celle concernant les camps de concentrations est fabuleuse). D'ailleurs, le groupe de Rock que va voir la jeune fille s'appelle "Anal Sphincter", la classe !
Même si je trouve que c'est un peu précipité à la fin, dès l'arrivée du père de Mélodie, il y a suffisamment de choses drôles, mais aussi intelligentes, pour qu'on passe un excellent moment.