C'est sans avoir vu la moindre image du film que je me suis rendu au cinéma avec mon copain et un ami (celui qui m'avait déconseillé de voir L'Exorciste du Vatican, et que j'ai eu la bêtise de ne pas écouter). La couleur de l'affiche était un avertissement concernant les effusions d'hémoglobine. When Evil Lurks est très sanglant, ce qui est plutôt rare dans les productions actuelles américaines. Et ça tombe bien car le film est argentin.
Outre cette bonne nouvelle, la véritable force du film est de proposer quelque chose d'aussi surprenant que choquant. Si le film met un certain temps à commencer, ce n'est que pour mieux que pour mieux poser les bases de son intrigue. Cette dernière, plutôt originale, permet de constater que les films ayant pour thème la possession démoniaque ont encore de beaux jours devant eux s'ils sortent des sentiers battus avec autant de maîtrise.