Sur le plan cinématographique, rien à redire. Marie-Anne Chazelle a fait le taf, hormis quelques petites fautes de goût, il parvient à garder une certaine sobriété malgré la dureté de ce qui est montré à l'écran. Et c'est ce qui m'empêche de saquer ce film, car pour le reste, le film de la Chaz' pue un peu la merde.
Montrer un psychopathe, c'est toujours fascinant pour le spectateur ; de voir ce vieux passif-agressif fascisant partir en sucette et se demander jusqu'où il ira dans la saloperie. Cela permet aussi à Chazelle de nous montrer que "tounépanoiroublan" et que sous l'uniforme du sergent instructeur Jazzman se cache en réalité un idéal beau à en chialer.
Le problème, c'est que dans Whiplash, on voit un connard s'en prendre à un autre connard pendant 1h30. Et je sais pas vous, mais moi, quand je vois la famille Le Pen s'écharper, tout ce qui m'intéresse c'est de compter les morts à la fin, en croisant les doigts pour du 100%.