Et pourtant je vomis le jazz ! Ce qui m'a bien fait trainer des pattes les 15 premières minutes. Puis Chazelle est arrivé à me faire décrocher la mâchoire sans décrocher mes yeux de l'écran. La faute à un Simmons tyrannique à souhait, l'archétype du connard, celui sur lequel t'as envie de cracher dessus tellement tu le détestes.
Et pourtant, c'est pas le scénar' qui fait que tu restes. Mais la tension constante tout au long du film, Simmons qui crève l'écran, ce portrait criant de vérité des relations toxiques et des personnages pervers (Fletcher) ou en manque d'amour (Neimann), et une réal chouette avec des images magnifiques (bien qu'un peu trop saturées de jaune et de bleu) font que tu ne vois pas passer les 1h47 de poum poum poum, tututut, tchak tchack