Il y a quelques jours, suite à ma déclaration d'amour envers un certain film, "Tout Pourri Land", certains d'entre vous auraient certainement souhaiter se transformer en Terence et faire de moi leur Andrew. Mais miracle du virtuel, curieusement, je n'ai reçu aucune cymbale à travers la gueule. Cependant, rattrapé par ma conscience, j'ai regretté mon acte, la honte m'a soudain envahi et j'ai décidé de redonner sa chance au Chazelle lâchement expédié aux oubliettes du septième art par des mots d'une violence infâme.
Plutôt que de revoir "Le Poisson et le jambon", le sado-masochisme étant une pratique que ma religion réprouve, je me suis tourné vers "Whiplash", que j'avais curieusement évité avec soin malgré sa réputation, un peu comme si mon inconscient m'avait interdit depuis toujours de m'approcher du Damien.
Verdict : je supplie Hollywood de ruiner Chazelle, de l'obliger à travailler à nouveau avec des bouts de ficelle. Scénario timbre-poste, quasi-huis clos, et le mec déploie des trésors de mise en scène à la sauce Fincher, invente un fumier aux punchlines aussi mythiques que le Sergent instructeur Hartman, pour accoucher au final d'un thriller musical qui fait dresser les poils.
" Putain de capitalisme ! " ( Philippe Poutou )