Andrew n'a qu'une obsession, devenir l'un des plus grands batteurs de jazz de l'histoire comme son modèle, Buddy Rich qui fait figure de référence en la matière. A 19 ans, il débute sa première année au Conservatoire Schaffer, le plus prestigieux de tout le pays où sévit le grand Terrence Fletcher, chef d'orchestre du Studio Band. Ces deux là se sont bien trouvés puisque l'obsession de Terrence c'est justement de découvrir le nouveau Charlie Parker. Andrew a beau être dur au mal, travailleur, passionné par son art et doté d'un immense talent, il va rapidement se rendre compte que les choses ne vont pas être aussi faciles que prévues. Fletcher est un sadique à l'oreille absolue. C'est un esthète. Pour lui le prix à payer n'est jamais assez cher pourvu qu'on atteigne l'excellence.
Derrière la caméra nerveuse et virtuose d'un Damien Chazelle toujours très inspiré se dessine cette confrontation sous tension entre ces deux monstres, l'un de sadisme et l'autre de masochisme, tous deux prêts à tous les sacrifices.
La musique qui parcourt le film est magnifique. Le scénario est captivant de bouts en bouts. La scène finale est une apothéose qui résonne très longtemps.
Une vraie baffe dans la gueule.