Ici avec White Bird, Gregg Araki nous offre une ultime fenêtre sur le monde de l'adolescence. Il est vrai que mon avi ne serra pas objectif mais il faut admettre que j'ai suivit le réalisateur, et que l'on voit un aboutissement de toute sa filmographie, en lien direct avec chacun de ses films et en même temps un genre complètement nouveau: un Thriller...sans l'être, du Gregg Araki quoi!
Déjà adolescent j'avais été retourné et éblouit par Mysterious Skin...
Amusé par Smiley Face, interrogé par nowhere, criant avec Totally Fucked Up, dérangé par Living End et sur le dos dans ma baignoire avec Kaboom. Mais là, White Bird nous submerge de sentiments. Faire ressentir par la camera une situation comme elle serrait dans la vie réelle. Un dialogue si naturel et fluide. Gregg Araki maitrise, et se surpasse dans les colorimétries et l'éclairage, ainsi que les cadrages, la mise en scène, les clins d'oeil. J'ai toutefois trouvé qu'il se retenait trop, coupant les scènes sexuelles pour nous frustrer... Pourtant le sexe était une habitude chez Araki. Le côté assumé faussement amateur d'Araki s'efface, à mon plus grand désespoir.
La magnifique Eva Green <3

Dommage qu'il ne soit pas sorti avant Tom à la Ferme de Dolan, j'aurai été encore plus bluffé.

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le 16 janv. 2015

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Tristan Ors

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