White god fait le pont entre la niaiserie des films d'animaux anthropomorphes (Babe, Beethoven...) et la violence sanguinolente des slashers, autrement dit entre deux des pires genres du cinéma. Il fait aussi le pont entre la lourdeur du cinéma de genre et l'élégance du cinéma d'auteur - notamment grâce à sa scène de fin, sidérante de beauté et de lyrisme - mais il rate le coche dans l'écriture de ses personnages qui manquent à la fois de finesse et de profondeur. Politique mais superficiel, poétique mais gras, le film est finalement à l'image de la meute de chiens qu'il défend : bâtard.

JérémyMahot
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le 17 juil. 2017

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Jérémy Mahot

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