Au poil

Film hongrois d’un réalisateur que je ne connais pas, synopsis intriguant, bande-annoncé promettante : un cocktail attisant ma curiosité qui visiblement a porté ses fruits.

L’histoire porte sur la relation des Hommes aux animaux, précisément celle d’une jeune fille à son chien, qui se voit abandonné du jour au lendemain. Confronté à la rue et aux conditions déplorables de la vie de ses congénères, le parallèle qui se fait entre son périple et celui de sa maîtresse est prenant, il nous montre une réalité glaçante cachée derrière les murs de Budapest.
Le caractère antipathique de Lili, cette jeune fille qui parait si froide, renforce le lien qu’elle entretient avec son labrador, comme s’ils n’étaient plus que tous les 2 contre le monde, et l’acting époustouflant du chien nous plonge davantage dans ce sentiment. Filmé sans effets spéciaux ni décorations, white dog nous laisse pleinement savourer son histoire et sa BO absolument incroyable.
Étant sensible à la musique, l’accompagnement de la trompette tout au long du film est plus qu’appréciable, et la scène finale est mirifique, un chef d’œuvre.

Les avis divergent, les débats se font, évidemment si vous comptiez voir un remastering des oiseaux d’Hitchcock : ce n’est pas le cas, ne perdez pas votre temps. Mais White dog est un très bon film, à voir !