Emmerich reprend les clichés du héros solitaire piégé dans un huis-clos avec des terroristes et leurs otages (allant parfois jusqu’à la copie consciencieuse de Die Hard), les grève avec l’über-cliché du père divorcé tentant de reconquérir l’affection de sa progéniture, et les gonfle avec les effets spéciaux chéris de ses films catastrophes. C’est suffisamment bien pulsé et joué pour être divertissant, avec de plus une belle coopération à l’écran de Jamie Foxx et Channing Tatun, et une exposition inhabituellement longue pour planter le décor. Les défauts qui empêchent de reclasser Emmerich dans la catégorie des réalisateurs respectables arrivent dans la dernière partie, lorsqu’il s’envole au-delà de tous les garde-fous dans le sentimentalisme patriotique américain, et nous balance un ultime manipulateur méphistophélique de derrière les fagots.